Le bilan de compétences est un outil précieux pour les salariés en situation de travail en coopérative. Il leur permet de faire le point sur leurs acquis, d’identifier leurs compétences et de construire un projet professionnel adapté à leurs besoins et aspirations. Les entreprises ont, quant à elles, des obligations légales en matière de bilan de compétences pour leurs salariés. Cet article détaille ces obligations et explique comment les entreprises peuvent mettre en place un dispositif efficace pour accompagner leurs collaborateurs.
Le cadre légal du bilan de compétences
Le bilan de compétences est encadré par la loi depuis 1991. Selon le Code du travail, les entreprises doivent permettre à leurs salariés d’accéder à ce dispositif dans le cadre du plan de développement des compétences ou du compte personnel de formation (CPF). Le bilan est réalisé par un prestataire externe habilité et doit respecter une méthodologie précise.
Les salariés en situation de travail en coopérative, comme tous les autres salariés, ont donc droit à un bilan de compétences. Ils peuvent demander à bénéficier d’un accompagnement pour réaliser ce bilan dans un délai maximal de deux ans après leur embauche, puis tous les cinq ans.
L’obligation d’information et d’accompagnement
Pour remplir leurs obligations légales, les entreprises doivent informer leurs salariés de la possibilité de réaliser un bilan de compétences et des modalités pour y accéder. Cette information doit être claire et accessible à tous les niveaux hiérarchiques.
L’entreprise a également l’obligation d’accompagner ses salariés dans leur démarche de bilan de compétences. Cela passe notamment par l’aide à la recherche d’un prestataire externe habilité et par le soutien dans la constitution du dossier de financement (via le CPF ou un autre dispositif). L’entreprise doit également veiller à ce que le temps consacré au bilan de compétences soit pris en compte dans le temps de travail du salarié.
Les enjeux du bilan de compétences pour les entreprises
Le bilan de compétences est un outil stratégique pour les entreprises, car il leur permet d’adapter leurs ressources humaines aux évolutions du marché et des métiers. En identifiant les compétences existantes et celles à développer, les entreprises peuvent mieux anticiper les besoins en formation et optimiser leur plan de développement des compétences.
Par ailleurs, le bilan de compétences est un levier important pour fidéliser et motiver les salariés en situation de travail en coopérative. En leur offrant la possibilité de faire le point sur leurs acquis et d’envisager une évolution professionnelle, l’entreprise contribue à leur bien-être au travail et renforce leur engagement.
Mettre en place un dispositif efficace
Pour répondre aux obligations légales et tirer pleinement parti du bilan de compétences, les entreprises doivent mettre en place un dispositif efficace. Cela passe notamment par :
- Une communication régulière et claire sur la possibilité de réaliser un bilan de compétences et les modalités d’accès
- Le soutien dans la recherche d’un prestataire externe habilité et la constitution du dossier de financement
- L’accompagnement du salarié tout au long de sa démarche, avec un suivi personnalisé et une prise en compte de ses attentes et besoins
- La valorisation des compétences identifiées lors du bilan, en favorisant la mobilité interne et en adaptant le plan de développement des compétences
En somme, les entreprises ont des obligations légales en matière de bilan de compétences pour leurs salariés en situation de travail en coopérative. En répondant à ces obligations et en mettant en place un dispositif efficace, elles contribuent au développement professionnel de leurs collaborateurs et renforcent leur compétitivité sur le marché.