
Encore une fois, les personnels pénitentiaires ont pu montrer la diversification de leurs missions et leur professionnalisme ce Mardi 28 Juillet 2020, alors que la mission première d’un surveillant est d’assurer la garde de la personne détenue et de travailler à sa réinsertion, nous avons pu encore constater hier au CP Maubeuge que cela ne se résume pas uniquement à cela.
AUJOURD’HUI, NOUS DEMANDONS BIEN PLUS AUX PERSONNELS, ILS SE DOIVENT D’ÊTRE COURSIERS, INFIRMIERS, PSYCHOLOGUES ET POMPIERS.
Hier en début d’après-midi, un détenu a volontairement mis le feu au matelas de sa cellule. Face à l’important dégagement de fumée, une équipe de surveillants équipée de l’appareil respiratoire isolant a pu extraire le détenu de sa cellule afin que celui-ci soit pris en charge par les pompiers pour être emmené au centre hospitalier. Il a pu réintégrer l’établissement en début de soirée.
En fin d’après-midi, un détenu affecté au quartier disciplinaire pour terminer l’exécution d’une peine antérieure que l’administraon lui avait gentiment permis de fractionner afin que celui-ci puisse continuer sa formationon, a simulé une tentative de suicide.
Vu par le médecin et face au refus de celui-ci de le faire sortir du quartier, celui-ci s’est emporté à l’unité sanitaire poussant violemment une porte sur le bras d’un collègue. Une maîtrise de ce cet énergumène fut nécessaire afin de le ramener en cellule et de le doter du kit de dotation protection urgence afin qu’il n’essaye pas une nouvelle fois d’intenter à sa vie. Malgré les mesures de précaution, celui-ci a su de nouveau réussir à faire une tentative de suicide, les personnels étant intervenu pour y mettre fin lui ont probablement permis une bonne issue.
FINALITÉ, IL A ÉTÉ EXTRAIT ET EST REVENU AVEC UNE INAPTITUDE AU QUARTIER DISCIPLINAIRE, IL A EU CE QU’IL VOULAIT, ESPÉRONS QUE NOTRE DIRECTION TRANSFORME SON RELIQUAT DE SANCTION DISCIPLINAIRE EN CONFINEMENT STRICT.
Par les agissements irresponsables de ces deux usagers du service public, pas moins de cinq personnels ont dû quitter l’établissement pour faire les escortes, compliquant de ce fait la fin de service.
LES SURVEILLANTS SI SOUVENT DÉCRIÉS SE DOIVENT D’ÊTRE ENFIN RECONNUS A LEUR JUSTE VALEUR POUR LA COMPLEXITÉ DE LEURS MISSIONS QUI LEUR INCOMBENT.
UNE RECONNAISSANCE DE NOTRE NOUVEAU MINISTRE DEVIENT UNE NÉCESSITÉ POUR ENTAMER DES NÉGOCIATIONS SUR L’INDEMNITAIRE, LE STATUTAIRE ET LE SÉCURITAIRE.
Le bureau local Force Ouvrière souhaite bon rétablissement au collègue et reste à sa disposition.
Le bureau local Force Ouvrière félicite les agents ayant intervenus face à ces détenus et demande que la direction en fasse de même.